Qui ne dit mot...

Publié le par Vigilance

http://www.mediterranee-antique.info/Galerie/Images/Boniface8.gifLa vieille maxime du Pape a la vie dure. Mais est-ce à bon escient ?

Dans ce domaine les conseils sont aussi nombreux que les conseilleurs. Certains prônent le silence pour ne pas donner de publicité aux détracteurs. D'autres suggèrent  une réponse adaptée. D'autres encore préconisent de systématiquement traquer les contre-vérités et autres calomnies.

http://www.devoir-de-philosophie.com/images_dissertations/119374.jpgQue l'on soit celui qui met en cause, ou celui qui est mis en cause il existe de véritables stratégies. Certains magazines "people" ont calculé que les éventuels dommages et intérêts seront largement couverts par la notoriété acquise. Dès le XVIe s. le philosophe avait diagnostiqué que la calomnie laissait toujours des traces. Alors quelle est la meilleure tactique ?

Dans la vie publique, notamment en politique, quand les mises en cause touchent à l'abus de pouvoir, à l'usage de l'argent public ou au conflit d'intérêt il est probablement souhaitable de réagir. Mais cette réaction peut être exercée avec discernement.

weber-du-palais.jpghttp://4.bp.blogspot.com/-SK8ILHFP3m0/TXECLujqzvI/AAAAAAAAD7M/tlle3P65USw/s400/Fiquet_clip.jpgCar pour un "maire du palais" qui aura décider d'attaquer en diffamation il est d'autres hommes publics qui choisissent de publier un démenti. C'est le fameux droit de réponse, cette conquête bien connue issue de la Loi du 29 juillet 1881 sur la Presse, qu'a utilisé M. Fiquet pour répondre au Gazou.

En revanche ne pas réagir, quand on vous attribue publiquement des paroles ou des actes, vaut aquiescement tacite.

http://1.bp.blogspot.com/--wQ_5RSzY08/TWfdgxkw-5I/AAAAAAAAD2U/HfN3UGd1O9o/s320/bel_ccbs.JPGAinsi les propos prêtés au conseiller général sortant par PHENIX tout au long de la campagne et qu'il n'a jamais démentis sont aujourd'hui des pierres dans son jardin.

Avoir laissé affirmer, sans démentir, qu'il aurait dit : "je n’ai pas besoin d’être cul et chemise avec le préfet, je suis dans la légitimité et il me l'a confirmé !" pourrait laisser penser qu'il a bénéficié d'un traitement préférentiel remettant en cause le principe d'égalité des candidats.

Avoir laissé dire sur le même blogue "Parlera-t-on un jour du salaire de Mme MOREL, payé par le Conseil Général, par la Mairie de Montesson et qui depuis six mois ne travaille qu'à la campagne de BEL?" pourrait laisser penser, là encore, que le conseiller général sortant serait en délicatesse avec les règles électorales qui interdisent de bénéficier du soutien d'une collectivité territoriale.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article